Mis à jour le 03/01/2025
Jusqu’en septembre 2024, le cache Google était une version récente de votre site enregistrée et conservée par le moteur de recherche au cas où les pages actuelles seraient indisponibles.
En effet, les Googlebots, ces algorithmes qui parcourent le world wide web en permanence afin d’ajouter ou de mettre à jour des pages sur leur index, avaient pour consigne de tout copier pour l’intégrer à une base de données annexe. Celle-ci était hébergée sur les serveurs de Google.
Ces empreintes numériques provisoires contenaient évidemment tout le texte, les images, les vidéos, les liens et tous les autres éléments HTML importants de la page, ce qui rendait cette dernière parfaitement navigable.
Aujourd’hui, le cache Google a été définitivement supprimé.
À quoi servait le cache Google à l’origine ?
Initialement, le cache Google (ou encore celui de Bing) servait à garantir une disponibilité des pages indexées et proposées dans les résultats de recherche. Donc même en cas de serveur défectueux, d’erreur technique, d’attaque DDoS ou de période de maintenance, il était possible de consulter une version antérieure du site pour en obtenir les ressources accessibles.
Une façon de garantir la satisfaction des utilisateurs pour Google et consorts, qui ne veulent pas proposer des suggestions moins pertinentes aux requêtes reçues, juste parce qu’un site est momentanément en panne.
Comment les webmasters tiraient profit du cache Google ?
Cette version alternative de votre site pouvait vous être utile à plusieurs moments dans votre vie de webmaster, à commencer par vérifier comment les robots de Google voyaient votre site ou celui de vos concurrents.
Plus concrètement encore, vous pouviez :
- utiliser la version en cache de votre site web pour diminuer le temps de chargement dès qu’un visiteur cliquait sur leur URL (la lenteur de chargement peut faire fuir les internautes assez vite, ce qui envoie un mauvais signal SEO à Google !) ;
- vérifier que votre site avait bien été mis à jour par les moteurs de recherche ;
- déduire la fréquence de crawl des bots Google en vérifiant l’heure et la date exacte pour chaque version mise en cache après indexation. À noter que si votre site web était crawlé fréquemment, c’est que votre site était considéré comme plutôt performant par le moteur de recherche ;
- essayer de comprendre d’où et depuis quand votre site buguait, en vérifiant la version mise en cache et la date associée. Si le problème identifié n’y figurait pas, alors il s’agissait de vos manipulations les plus récentes ;
- restaurer du contenu accidentellement perdu, en récupérant rapidement les informations encore accessibles dans le cache Google.
Nota Bene : afin de ne pas livrer d’informations à la concurrence, vous pouviez demander à Google de ne pas afficher la version cache via la balise meta robots.
Comment faire si on ne peut plus consulter le cache d’une page web ?
D’abord, si le cache Google n’existe plus, ce n’est pas (encore ?) le cas de Bing. Ainsi, sur ce moteur là, vous pouvez faire exactement ce qu’il était possible de faire sur Google il y a encore quelques mois, à savoir :
- lancer le moteur de recherche avec une requête qui affichera la page concernée ;
- glisser la souris sur le lien de la page affichée dans la SERP ;
- cliquer sur la petite flèche noire qui apparaît alors ;
- cliquer sur l’encart “mis en cache” afin que s’ouvre la version cache de la page concernée.
Bien sûr, les Bingbots ne sont pas synchronisés avec les Googlebots, mais cela reste une bonne manière de réaliser certaines tâches énumérées ci-dessus.
Et en guise d’alternative, il vous suffit de vous reporter vers notre article concernant la Wayback Machine !
Pour finir…
Le cache Google était un outil utile aussi bien pour le moteur de recherche que pour les internautes et les webmasters. Mais le géant de la Mountain View évolue décidément très vite, et une nouvelle adaptation est encore requise pour accéder à certaines ressources a priori révolues.
Avec la Google Toolbar, c’est l’un des exemples flagrants de la nécessité pour les SEO de se montrer les plus attentifs, réactifs et flexibles possible dans leur travail !