En quelques mots…
- Le SEO technique constitue la fondation indispensable pour que les contenus soient explorés et compris, tant par Google que par les intelligences artificielles.
- Les erreurs fréquentes telles que le gaspillage du budget de crawl, les chaînes de redirections ou une mauvaise gestion du JavaScript nuisent fortement à la visibilité.
- L’émergence des modèles de langage (LLM) et du Generative Engine Optimization (GEO) rend ce socle technique encore plus essentiel pour apparaître dans les résultats générés par l’IA.
1. Le crawl, pilier du SEO
Chaque site web bénéficie d’un budget de crawl alloué par Google. Ce budget détermine combien de pages peuvent être explorées sur une période donnée. Lorsqu’il est gaspillé par des contenus dupliqués, des pages inutiles ou mal structurées, les pages stratégiques risquent de ne jamais être indexées. Une entreprise ayant supprimé 35% de ses URLs redondantes a constaté une amélioration immédiate de l’indexation de ses pages principales.

2. Une structure organisée, non simplifiée à l’extrême
Contrairement à une idée reçue, Google ne privilégie pas les structures plates, mais les structures accessibles et bien hiérarchisées. Une architecture claire améliore la navigation, le crawl et l’analyse. Par exemple : /blog/technical-seo/structured-data-guide
est une URL structurée et efficace, contrairement à des URLs toutes placées à la racine ou fondées sur des dates obsolètes.
3. Éliminer les sources de gaspillage de crawl
Les principales causes de gaspillage incluent les filtres, les paramètres URL, la navigation infinie, les balises UTM ou les contenus dupliqués. Pour y remédier : auditer les journaux de crawl, bloquer les contenus inutiles via robots.txt et implémenter les balises canoniques.
4. Une gestion rigoureuse des redirections
Les chaînes de redirection ralentissent le crawl, diluent l’autorité du site et affectent négativement l’expérience utilisateur. Il est essentiel de limiter les redirections à une seule étape, de maintenir une structure d’URLs propre, et de mettre à jour les liens internes.
5. JavaScript : attention à sa gestion
Bien que Google parvienne à interpréter le JavaScript, ce n’est pas toujours fiable. Les IA génératives, quant à elles, privilégient les contenus directement accessibles en HTML. Il convient donc d’opter pour une version statique de vos pages clés.
6. Pagination et paramètres : vigilance requise
La mauvaise gestion de la pagination ou des paramètres URL peut engendrer des problèmes d’indexation. Il est recommandé de privilégier des chemins structurés tels que /blog/page/2/
avec du contenu distinct sur chaque page, et d’appliquer le noindex sur les combinaisons de filtres non pertinentes.
7. Le SEO technique au service des intelligences artificielles
Les LLMs extraient des informations à partir de contenus indexés et bien structurés. Sans crawl efficace, pas d’indexation, donc aucune chance d’être repris dans les réponses générées. Structurer le contenu avec des titres, paragraphes clairs, listes et sections FAQ est essentiel pour répondre à ces nouvelles exigences.
8. Le GEO : nouvelle frontière du référencement
Le Generative Engine Optimization vise à rendre les contenus plus exploitables par les intelligences artificielles. Cela implique l’usage de mots-clés sémantiques, de données structurées (JSON-LD), de résumés, et d’une hiérarchisation claire de l’information.

9. Étude de cas : un nettoyage profond et bénéfique
Un site e-commerce de grande envergure, utilisant la plateforme Magento, a initié un vaste chantier de nettoyage technique. L’audit, réalisé avec Sitebulb, a mis en lumière la présence de nombreux chemins backend, URLs de faible valeur et contenus dupliqués consommant inutilement le crawl budget.
L’équipe a alors entrepris les actions suivantes :
- Blocage via robots.txt de répertoires techniques (API, feeds, environnements de test), réduisant ainsi le volume de pages marquées « Découvertes – Non indexées » dans Google Search Console ;
- Suppression ou fusion de plus de 80 000 URLs identifiées comme peu utiles (filtres, variantes, produits obsolètes), permettant de libérer 75 % du crawl budget auparavant gaspillé ;
- Optimisation des redirections et mise à jour des liens internes pour éviter les chaînes à plusieurs redirections, ce qui a amélioré la circulation de l’autorité SEO et l’expérience utilisateur ;
- Conversion des contenus clés en HTML statique, afin d’assurer leur accessibilité pour les moteurs de recherche et les IA génératives, sans dépendance au JavaScript.
En quelques semaines, le délai moyen d’indexation des nouvelles pages a été réduit de 75 %, avec certaines fiches produits apparaissant dans les SERP quelques heures après leur mise en ligne. Cette optimisation a non seulement renforcé la visibilité des pages stratégiques, mais également allégé la charge serveur en limitant les crawls redondants et inefficaces.
10. Actions prioritaires
1. Auditer le budget de crawl
2. Renforcer les liens internes vers les pages stratégiques
3. Éliminer les pièges techniques : doublons, scroll infini, paramètres sauvages
4. Vérifier la bonne indexabilité des contenus JavaScript
5. Réduire les chaînes de redirection
Pour conclure…
Le SEO technique constitue une composante incontournable pour assurer la visibilité de vos contenus, aussi bien sur Google que dans les interfaces d’IA générative. À l’ère du GEO, il est essentiel que votre site soit techniquement irréprochable, pour garantir une indexation rapide et une exploitation optimale de vos contenus.
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