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L’intelligence artificielle bouleverse nos vies. Elle bouscule nos habitudes de recherche et rebat les cartes du marketing digital. Après le SEO (Search Engine Optimization), voilà qu’un nouvel acronyme circule : GEO, pour Generative Engine Optimization.

En clair : comment influencer les moteurs de recherche génératifs (ChatGPT, Perplexity, Claude, Gemini…) au profit d’une marque ?
Chez Uplix, en tant qu’agence SEO, nous sommes agnostique du moteur de recherche. Google ou ChatGPT ? même combat !

Mais faut-il considérer le GEO comme une discipline autonome, ou comme une extension du SEO ?

Pour mieux comprendre les mutations en cours, cette infographie met en évidence les différences clés entre SEO (Search Engine Optimization) et GEO (Generative Engine Optimization). Alors que le SEO repose sur l’optimisation des contenus pour les moteurs de recherche classiques, le GEO se concentre sur la visibilité dans les réponses générées par l’IA. On y distingue notamment des écarts dans les indicateurs de performance, la structure des contenus et la manière dont les moteurs valorisent les sources. (Source : Foundation Inc.)

 GEO vs SEO

L’explosion de l’IA générative

L’IA générative n’a pas commencé avec ChatGPT. Des modèles comme GPT-2 (2019) ou GPT-3 (2020) existaient déjà, mais c’est le lancement de ChatGPT fin 2022 qui a tout changé :

  • 100 millions d’utilisateurs en deux mois (plus rapide que TikTok ou Instagram).

  • Plus de 180 millions d’utilisateurs actifs aujourd’hui (2025).

  • Une adoption massive dans le grand public, bien au-delà des cercles techniques.

Hier encore, l’IA évoquait la science-fiction. Aujourd’hui, elle est au cœur des stratégies marketing, et LinkedIn déborde d’articles sur “l’optimisation IA”. Des conférences y consacrent des tracks entières, et même les offres d’emploi mentionnent déjà le GEO comme compétence recherchée.

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GEO : une nouvelle discipline ?

La tentation est grande de voir dans le GEO un nouveau métier, comme le fut jadis le SEO. Mais si l’on regarde en profondeur, les logiques restent les mêmes :

  • Sémantique : comprendre comment les modèles digèrent et reformulent l’information.

  • Technique : structurer ses contenus pour qu’ils soient détectés, compréhensibles et réutilisés.

  • Autorité : obtenir des signaux de confiance (citations, backlinks, mentions de marque).

La différence n’est pas dans la nature des leviers, mais dans leur dosage.

👉 Google fonctionne comme un tiers de confiance, un GPS : il guide, mais l’internaute reste acteur de son parcours.
👉 L’IA, elle, délivre une réponse toute faite, séduisante à 90-99 %… mais qui contient parfois erreurs et hallucinations. Problème : cette précision apparente inspire une confiance aveugle, surtout chez les plus jeunes générations, qui vérifient moins.

new discipline?

Pourquoi le GEO risque de rester intégré au SEO ?

  1. Les mêmes compétences sont mobilisées
    Les référenceurs passent déjà leurs journées à analyser les algorithmes, comprendre les usages, et ajuster leurs stratégies. GEO n’ajoute pas un socle totalement nouveau.

  2. Le retour sur investissement reste faible
    Aujourd’hui, les LLM génèrent encore peu de trafic direct vers les sites web. L’impact en visibilité est difficile à mesurer. À moins que le GEO ne produise une valeur équivalente ou supérieure au SEO, il est peu probable qu’il devienne une discipline isolée.

  3. La monétisation passera par le PPC
    Les LLM seront inévitablement monétisés, par du paiement à l’impression ou au clic. Dans ce cas, cela s’intégrera naturellement dans les logiques existantes de Search Ads / PPC, pas besoin de créer une nouvelle verticale.

  4. Un précédent existe
    On a connu la même histoire avec le SEO local, le SEO vidéo, ou même le mobile SEO. Ce sont devenus des sous-spécialités, pas des métiers autonomes.

GEO : la suite logique du SEO

Plutôt que de fantasmer une rupture, il faut voir le GEO comme une évolution naturelle du SEO.

  • Oui, il faudra adapter nos stratégies pour que les LLM reprennent et citent nos contenus.

  • Oui, il faudra mesurer l’impact de cette visibilité “sans clic”.

  • Mais non, il ne s’agit pas d’une révolution totale : c’est la même bataille de fond, sur la sémantique, la technique et l’autorité.

Le GEO sera donc probablement une sous-spécialité intégrée au SEO, comme l’ont été le local, la vidéo ou l’ASO (App Store Optimization).

Le SEO a toujours su évoluer.
L’arrivée de l’IA générative ne signe pas sa mort, mais sa transformation.

Chez Uplix, nous sommes convaincus que les marques qui réussiront demain seront celles qui :

  • sauront être citées par les IA autant que bien positionnées dans Google,

  • accepteront que la notion de trafic se redéfinisse (visibilité ≠ clic immédiat),

  • et garderont une vision long terme, car les fondamentaux restent identiques.

Alors, GEO ou SEO ?
Peu importe le nom, l’essentiel est clair : l’optimisation de la visibilité restera un enjeu vital pour les marques.

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