Les points essentiels
- Google Discover débarque sur desktop : après des années d’exclusivité mobile, le flux personnalisé est désormais visible sur ordinateur dans certains pays.
- Pays concernés : déploiement progressif observé aux États-Unis, Royaume-Uni, Inde, Canada et Australie, uniquement pour les utilisateurs connectés à leur compte Google.
- Nouvelles opportunités SEO : pour apparaître dans Discover, il faut produire des contenus visuellement attrayants, récents, engageants et pertinents.
Pourquoi son arrivée sur desktop est-elle une évolution majeure ?
Google Discover est un flux de contenus personnalisés lancé par Google en 2018 sur mobile. Il propose aux utilisateurs une sélection d’actualités, de vidéos et même de posts sociaux, en fonction de leurs intérêts et de leur historique de navigation. Jusqu’à maintenant, ce service était exclusivement réservé aux smartphones via l’application Google ou la page d’accueil Chrome sur Android et iOS.
Mais depuis mai 2025, une nouveauté est en train d’émerger : l’arrivée de Google Discover sur desktop. Ce changement, bien qu’encore discret, a été repéré par plusieurs utilisateurs connectés sur la version bureau de google.com principalement aux États-Unis, mais aussi au Royaume-Uni, en Inde, au Canada et en Australie.
Ces pays semblent être les premiers concernés par ce déploiement progressif, très probablement dans le cadre d’un test A/B à grande échelle.
ℹ️In this tweet, I show how to get Google Discover Desktop for everyone via the country of New Zealand.
This has been rolled out to everyone, unlike in the US or Australia, where it’s only available on some Google accounts, so not all.
But there are also other, lesser-known… https://t.co/gnBUGtcJKy pic.twitter.com/yAbgdqJ6A3
— Damien (andell) (@AndellDam) May 16, 2025
Quel impact pour les éditeurs de contenus et le SEO ?
L’arrivée de Google Discover sur desktop pourrait bien rebattre les cartes du référencement naturel. Contrairement aux résultats de recherche classiques, Discover propose des contenus de manière proactive, en fonction des centres d’intérêts détectés par l’algorithme. Il ne s’agit plus de répondre à une requête, mais d’anticiper un désir ou une curiosité.
Pour les éditeurs et créateurs de contenus, cela signifie qu’ils doivent redoubler d’efforts pour capter l’attention dès la première seconde. L’image de couverture, le titre accrocheur, la pertinence du sujet, la fraîcheur des informations… tout compte.
Par ailleurs, les contenus longs, bien structurés, avec une forte valeur ajoutée, ont plus de chances d’être mis en avant. Cela incite les marques et les médias à investir dans des formats plus qualitatifs, à mi-chemin entre le journalisme de fond et le storytelling engageant.
Une interface plus immersive, inspirée des réseaux sociaux
Avec cette nouveauté, Google se rapproche encore un peu plus du fonctionnement des réseaux sociaux. Comme sur Facebook, TikTok ou LinkedIn, les utilisateurs découvrent du contenu sans l’avoir explicitement cherché.
Sur desktop, l’impact visuel est renforcé. Les vignettes sont plus grandes, les titres plus visibles, et le scroll est plus fluide. Tout est pensé pour favoriser la consommation continue de contenus, comme un feed d’actualité permanent.
Cela oblige les éditeurs à penser non seulement SEO, mais aussi UX (expérience utilisateur). L’esthétique, la lisibilité et la performance technique des pages deviennent des critères décisifs pour espérer apparaître dans le Discover.
Quels sont les pays concernés par ce déploiement ?
Selon les premières observations rapportées par nos confrères et d’autres internautes, la fonctionnalité est actuellement en cours de test dans plusieurs pays anglophones. Les pays identifiés à ce jour incluent :
- les États-Unis, où les premiers signalements sont apparus,
- le Royaume-Uni, via des utilisateurs connectés sur Chrome desktop,
- l’Inde, qui reste un marché stratégique pour Google avec des centaines de millions d’utilisateurs actifs,
- le Canada et l’Australie, également concernés selon des captures d’écran partagées sur X.
On note aussi que le déploiement semble se faire uniquement pour les utilisateurs connectés à leur compte Google. Cela permet à l’algorithme de personnaliser le contenu en fonction de leurs habitudes et préférences. Aucune annonce officielle n’a encore été faite par Google, mais tout laisse penser à une généralisation prochaine, probablement d’ici fin 2025 dans d’autres régions comme l’Europe et l’Amérique latine.
Une opportunité stratégique pour les créateurs de contenu
Cette évolution de Google Discover sur desktop ne doit pas être vue comme un simple changement d’interface. Elle modifie en profondeur la manière dont le contenu est découvert et consommé. Pour les éditeurs, c’est une formidable opportunité de gagner en visibilité sans passer par les SERP traditionnels.
Mais attention : l’algorithme Discover est exigeant. Il privilégie les contenus qui génèrent de l’engagement, ceux qui captent rapidement l’intérêt et qui offrent une réelle plus-value.
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