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Vous avez une idée inspirante, et vous voulez exploiter le filon en partageant des contenus au monde entier ? Un sujet vous passionne, personnellement ou professionnellement, et il vous faut un espace à mi-chemin entre un journal et un laboratoire ? Vous avez besoin de gagner en visibilité et de vous faire un nom dans le milieu de votre vocation ? Félicitations ! Vous êtes sur le point de lancer votre propre blog !

Naruto qui réfléchit devant un blog (1)

Mais comment s’y prendre ? Par où commencer ? Quel est le cahier des charges pour avoir une chance de percer, surtout en 2025, alors que la concurrence est archi-rude ? Uplix est là pour vous donner une meilleure visibilité sur la roadmap d’une telle aventure !

Dans cet article, on va partir du principe que vous avez déjà une idée claire de votre thématique, de votre audience et de vos objectifs à court et moyen termes. En gros, vous avez toute la conception, il ne vous manque que la mise en pratique. Voici donc les 7 étapes à suivre pour lancer votre blog sans rien oublier !

Étape 1 : choisir un nom de domaine

Vous connaissez peut-être, c’est l’étape indispensable pour avoir un site web, et qui permet simplement de générer des URLs pour que vos pages soient accessibles aux navigateurs. Le nom de domaine figure sur l’adresse de chacune de vos pages et correspond à l’appellation de votre blog, voire celle de votre marque, le cas échéant.

Il est à la fois facile et difficile de trouver un NDD. Déjà, il ne doit pas être déjà pris par quelqu’un d’autre. Ensuite, il serait mal avisé de se contenter de mots-clés ultra-thématiques pour nommer votre blog : les termes trop génériques peuvent se confondre avec d’autres NDD proches et échapper à la mémoire de l’utilisateur. Une pointe d’originalité est donc appréciable, sans pour autant aller chercher trop loin. Pour vous aider, il existe des générateurs de nom de domaine.

Ensuite, vous devrez passer par un bureau d’enregistrement pour faire valider celui que vous aurez choisi.

Nota Bene : pensez à enregistrer votre nom de domaine avec plusieurs extensions (.fr, .com, .de, etc.) si vous envisagez déjà d’exporter votre blog à l’international.

Étape 2 : trouver un hébergement Web

Pour fonctionner, un site internet doit être stocké sur un serveur, avec tous les fichiers qui le constituent. C’est ce serveur qui sera chargé de répondre aux requêtes DNS des navigateurs dans les plus brefs délais. Or, il existe plusieurs types d’hébergement web (mutualisé, VPS, dédié, cloud), qu’on ne va pas détailler ici, mais qui, selon les fournisseurs, varient en termes de :

  • tarifs : les solutions de tout premier prix sont généralement à éviter si vous visez un gros trafic ;
  • fonctionnalités (adresse électronique personnalisée, aide à la migration de site web, plugins, compatibilité CDN, etc.) ;
  • convivialité de l’interface ;
  • performances, notamment en ce qui concerne la vitesse de chargement et le taux de disponibilité garanti ;
  • sécurité ;
  • évolutivité afin de gérer les pics de trafic ;
  • support (FAQ, assistance technique, etc.).

Rassurez-vous, vous n’aurez pas besoin de débourser plus de 5 €/ mois, surtout au début !

Nota Bene : si vous vous inscrivez sur un CMS (étape 3), vous pourrez prendre une solution d’hébergement par défaut.

Étape 3 : passez par un système de gestion de contenu !

Les CMS (Content Management System) sont des plateformes qui servent à construire votre site et à mettre en page vos contenus depuis une interface d’édition. Cela vous épargne la nécessité de coder. Les éléments préconçus vous aideront à donner une forme à la fois fonctionnelle et personnalisée à votre domaine.

Bien entendu, il existe un certain nombre de CMS spécialisés dans le blogging. Voici trois exemples aux avantages très divers, utilisés par des milliers de bloggers dans le monde !

Blogger pour débuter rapidement (et gratuitement)

Si vous êtes étudiant, ou que vous ne savez pas encore à quel point vous pourrez vous investir dans un blog, la plateforme Blogger mise à disposition par Google peut s’avérer être un excellent terrain d’essai, par ailleurs compatible avec la monétisation via Google AdSense.

Très simple à configurer, il demeure néanmoins faiblement personnalisable, avec un accès limité à des plugins d’optimisation, ce qui ne facilite pas le SEO sur le long terme. En outre, les options d’évolutivité sont assez faibles, et le support est assez restreint en cas de problème ou d’incompréhension.

Notre reco : si vos moyens sont limités, foncez ! Il y a largement ce qu’il faut pour vous familiariser au blogging. Et si vos besoins augmentent, il n’y aura qu’à migrer vos contenus sur une version 2.0 quand les circonstances vous le permettront.

Alternatives : Weebly ou Strikingly

Wix pour peaufiner le design

Une des particularités de Wix, c’est les choix de thèmes visuels prêts à l’emploi et néanmoins personnalisables. En tant qu’outil un peu plus évolué, il est un peu plus fourni en fonctionnalités d’édition, de suivi et d’optimisation, tout en restant parfaitement accessible auprès d’un public débutant.

En outre, ce CMS permet une évolutivité raisonnable, notamment grâce à son mode d’abonnement freemium. Un support officiel est d’ailleurs à disposition pour vous guider en cas de problème technique ou autre.

Notre reco : les bloggers et bloggeuses dont la thématique tourne autour de l’art ou d’un quelconque aspect visuel ont tout intérêt à s’exercer sur un CMS comme Wix, afin de donner une patte à leur vitrine digitale pour mettre en valeur photos, dessins, peintures, voire BDs et autres éléments graphiques.

Alternatives : Webflow et Jimdo.

WordPress : la solution professionnelle par excellence

WordPress est un CMS ultra-connu (plus de 35 millions de sites internet) et fiable. Il est relativement facile à utiliser même si tout n’est pas absolument intuitif. Ainsi, une petite phase d’apprentissage est nécessaire. Surtout, il est hautement personnalisable que ce soit sur le plan visuel ou sur les fonctionnalités d’édition. Son potentiel est au plus haut si vous avez en main quelques connaissances en HTML ou en PHP.

Exemple d'interface WordPress

En outre, ce gestionnaire de contenu est spécialisé dans le SEO, qui admet dans ce sens l’usage d’un certain nombre de plugins. Le support et la communauté qu’il y a autour vous aideront à résoudre les problématiques qui se poseront, notamment si vous cherchez une belle évolutivité.

Notre reco : WordPress, c’est le step au-dessus. Nous conseillons d’avoir un projet assez abouti pour concevoir un site à votre image (ou à celle de votre marque) et justifier les coûts des options premium (thèmes, plugins, etc.).

Alternative : SquareSpace

Outils d’auto-hébergement : pour un contrôle total de votre blog

Enfin, si vraiment votre projet de blog est ambitieux, vous pouvez prendre une solution auto-hébergée, qui se distingue des plateformes précédentes par :

  • une marge de manœuvre totale quant à la personnalisation du site (et donc son évolutivité) ;
  • une propriété inaliénable de votre contenu ;
  • un fournisseur d’hébergement choisi par vos soins ;
  • des possibilités de monétisation sans restriction ;

Parmi les plateformes de blogs auto-hébergés, on trouve :

  • WordPress.org (à ne pas confondre avec .com) ;
  • Ghost ;
  • Joomla ;
  • Drupal ;
  • Magento ;
  • etc.

Bien sûr, des connaissances techniques ou ne serait-ce qu’en matière de gestion de blog seront indispensables pour envisager une telle option.

Étape 4 : la conception du blog

On y est ! Enfin, les mains dans l’argile ! Mais que faire exactement pour exploiter toutes les ressources d’un blog au plus vite ?

Voici ce que l’on recherche : un site fonctionnel capable d’attirer l’attention assez longtemps pour que vos contenus puissent être appréciés à leur juste valeur. Il va donc vous falloir une identité attractive et une ergonomie irréprochable, que les visiteurs constateront avant même de cliquer sur l’un de vos articles.

En somme, donner l’eau à la bouche et rassurer.

Identité visuelle : faites comme chez vous !

Que ce soit dans votre agence, votre boutique, votre salon ou même votre chambre, lorsque vous invitez quelqu’un, il faut lui donner envie de rester là, avec vous. C’est une question d’ambiance, avec une cosmétique soignée, harmonieuse mais également reconnaissable à certains détails.

Choisir un thème sur WordPress

Plus subtil, elle doit également correspondre à l’état d’esprit dans lequel votre utilisateur est supposé se trouver en se penchant sur la thématique abordée. Par exemple, si vous tenez un blog dédié au métal progressif, on ne s’attendra guère à un fond rose fushia (quoique casser les codes puisse être une option dans ce cas précis).

Quoi qu’il en soit, voici quelques leviers à interroger au moment de designer votre interface :

  • le degré de minimalisme, afin d’y voir le plus clair possible et de faciliter la navigation ;
  • le degré d’interactivité (animations, boutons, paramétrage, etc.) ;
  • les couleurs dominantes, pas plus de 3 ou 4 (avec ou sans Dark Mode pour une expérience visuelle plus confortable avec moins de fatigue oculaire) ;
  • le choix et l’agencement de tous les autres éléments visuels (titre, menu, images d’en-tête et de fond, widgets, etc.) ;
  • la taille et la police de caractères.

Côté éditeur : si vous visez d’emblée assez haut, il est recommandé d’opter pour un thème compatible avec tous les plugins que vous prévoyez d’utiliser, dans le cadre de CMS tels que WordPress ou Wix.

Contrainte importante : le mobile-friendly

Chaque fois que vous modifiez le design de votre blog, il sera crucial de vérifier qu’il se déporte parfaitement sur tout type d’écran ! Vous ne voulez pas que vos utilisateurs ne puissent pas consulter votre blog durant leurs pauses ou dans les transports en commun.

Ainsi, l’affichage des éléments sur smartphone et tablette doit impérativement :

  • être réactif (rapide à charger correctement, sans à-coups d’affichage) ;
  • faciliter les interactions avec l’index ou le pouce ;
  • rester lisible même sur un écran plus petit ;
  • conserver une organisation à peu près similaire sur toutes les tailles d’écran.

Pages essentielles à concevoir immédiatement

Sur un blog, il n’y a pas que des billets de blog. Il y a aussi tout ce qu’il y a autour, afin de permettre aux visiteurs d’obtenir certains renseignements sur vous et votre site web.

On vous l’accorde, ce n’est pas le plus excitant à faire, mais après vous êtes débarrassé jusqu’à la prochaine mise à jour.

La page d’accueil : premières impressions au premier carrefour

La plupart du temps, vos visiteurs entrent sur votre blog par la grande porte, à savoir la page d’accueil, laquelle a la double responsabilité de lui plaire et de le guider vers les ressources qu’il cherche.

Exemple de thème de blog

Il est donc indispensable qu’elle contienne et organise tous les accès à vos contenus, tout en donnant le ton de l’entièreté du site, notamment à travers le thème que vous aurez travaillé préalablement. La mise en page doit comporter :

  • le logo de la marque ou du blog ;
  • une brève description de ce que l’on trouve sur votre site web ;
  • les grands silos de votre site, avec des sous-catégories qui s’affichent au passage de la souris (ou d’un tapotement de l’index) ;
  • l’accès aux réseaux sociaux et au flux RSS ;
  • les images de unes des derniers articles parus (cliquables) avec les titres correspondants ;
  • un accès à votre contact ;
  • un accès à tous les renseignements légaux de votre blog ;
  • un bouton “dark mode” (optionnel)
  • un moteur de recherche interne (optionnel) ;

C’est à peu près le strict minimum que nous vous suggérons, mais il convient de préciser que vous pouvez ajouter d’autres éléments à votre convenance. Ce qui importe, c’est de se rappeler que plus il y aura d’items, plus l’utilisateur devra faire défiler la page pour tout consulter. Il faudra donc hiérarchiser l’information et plus que jamais s’inquiéter du temps de chargement, quitte à passer au lazy loading.

Nota Bene : il existe aujourd’hui des dizaines de constructeurs de pages pour vous aider à créer une page d’accueil convaincante.

Page à propos : un autoportrait stratégique

Si vos utilisateurs commencent à apprécier votre contenu, ils ont de grandes chances de vouloir en savoir plus sur vous, votre équipe, vos activités, vos valeurs et vos ambitions. La page “à propos” est justement là pour ça ! Elle va servir à dresser un bref autoportrait qui servira, en quelque sorte, de promesse, ou du moins d’horizon d’attente sur l’avenir de vos publications.

Exemple de page à propos avec les têtes d'une équipe de start up

Voici quelques idées pour remplir une page d’à propos :

  • un passage biographique (parcours, diplômes, centres d’intérêts, etc.) ;
  • une présentation de l’équipe (n’hésitez pas à leur donner la parole !) ;
  • les objectifs de votre blog et ce qui vous a poussé à en créer un ;
  • les péripéties que vous avez rencontrées en vous intéressant à la thématique du blog (difficultés, rencontres, révélations, etc.)

Saupoudrez votre storytelling d’un brin d’émotions (authentiques et positives si possible) afin que vos visiteurs se sentent rapidement proches de vous.

Page de contact : rendez vous accessible !

Indispensable pour des partenariats, recruter des contributeurs, ou même distribuer des devis, la page de contact se résume en un formulaire que pourront remplir vos visiteurs avec quelques renseignements standards sur qui ils sont, ce qui les amène à vous contacter et leurs coordonnées (e-mail, numéro de téléphone, etc.).

Informations juridiques : montrez patte blanche !

Enfin, occupez-vous rapidement de tout ce qui est :

  • mentions légales (infos relatives à l’entreprise, la propriété intellectuelle, les hyperliens, etc.) ;
  • politique de confidentialité ;
  • politique d’affiliation (le cas échéant lorsque vous monétisez votre site) ;
  • un accès simple aux paramètres des cookies.

Étape 5 : planification du contenu

Vous allez nous dire : mais enfin, planifier du contenu, c’est contraire à l’esprit même du blog ! Contraire à la spontanéité ! À l’inspiration ! Certes, mais en fait, pas vraiment. Pour deux raisons principales : d’abord, planifier n’implique pas nécessairement d’établir un calendrier rigoureux et précis, mais surtout rassembler les sujets, répartir les plus chauds et les plus froids, s’intéresser à la manière de rédiger ou encore d’organiser vos thématiques en catégories.

Ensuite, quand bien même vous avez la motivation de suivre un calendrier, rien ne vous empêche de décaler vos publications ou de rajouter des contenus à chaud, même si, en soi, cela requiert davantage de ressources. Ce qui importe, c’est de garder une fréquence régulière et un tant soit peu soutenue.

Cela étant, si vous concevez votre blog dans un cadre professionnel, voici quelques axes stratégiques qui peuvent rapidement jouer en votre faveur.

Débroussailler les sujets et viser des mots-clés

L’idée ici est d’apprendre à poster quelques contenus stratégiques, au sens où ils correspondent à une intention de recherche précise, et peuvent donc remonter dans les pages de résultats de recherche. De cette façon, l’ensemble de votre blog aura plus de facilité à ranker (oui on anticipe sur la partie SEO, mais bon…).

Exemple de mot clé sur Google Trends

D’abord, un bon vieux brainstorming s’impose sur les sources d’inspiration possibles, telles que :

  • vos propres expériences ;
  • les articles publiés chez la concurrence ;
  • les commentaires des lecteurs sur tous les blogs que vous suivez ;
  • les tendances sur les réseaux sociaux (le fond comme la forme).

Ensuite, familiarisez-vous avec les outils suivants :

  • Google Trends (ci-dessus)pour bénéficier d’une vue d’ensemble sur l’actualité de votre domaine d’activité ;
  • Google Keyword Planner pour vous faire une liste de mots-clés à travailler ;
  • Answer The Public pour connaître les questions les plus courantes sur les mots-clés retenus.

Automatiquement, il en ressortira au moins une dizaine de premiers sujets d’articles à composer vite et bien.

Structurer votre site pour anticiper votre futur maillage interne

Maintenant que vous avez une meilleure visibilité sur les contenus à produire, vous avez sans doute remarqué qu’il en ressort plusieurs sous-thématiques, lesquelles vont servir de silos afin de structurer votre site à l’avance. Oui, ce peut être rébarbatif, mais structurer un site, ça se fait en amont, car après c’est tout une affaire pour changer vos articles de section sans casser vos urls et votre maillage interne.

Vous pourrez ensuite vous livrer joyeusement à l’élaboration de contenus piliers (des références très travaillées à partager sur les réseaux) et envisager de tisser des concours sémantiques.

Bâtir une ligne éditoriale

Si vous faites cavalier seul, il ne sera pas forcément nécessaire de documenter votre ligne éditoriale dès maintenant, ou à la rigueur noter le résultat de vos expériences. Néanmoins, si vous avez des collaborateurs ou n’avez pas une idée très claire sur la manière de procéder, voici quelques points qui pourront vous mettre sur la bonne voie :

  • mettez-vous à la place de votre lectorat : quel niveau de langue lui correspondrait-il ? Quel degré de spécialisation, de familiarité ? ;
  • simplifiez vos phrases, privilégiez les tournures actives et positives, évitez les redondances, faites concret et précis ;
  • utilisez des listes à puces et des smileys si le propos s’y prête 🙂 ;
  • malgré les mots-clés, diversifiez votre vocabulaire ! ;
  • structurez tous vos contenus (titre, intro, sous-titres, paragraphes, conclusion).

Plus vous déléguez, plus votre ligne éditoriale doit être claire et précise (à ne pas confondre avec contraignante et rigide !). Si vous savez faire ça, vous pourrez sans problème vous entourer d’un ou plusieurs rédacteurs web !

Comment s’y prendre avec des prestataires externes ?

Les freelances ont un gros avantage : ils savent écrire vite et bien. Mais ils ont également un défaut : ils ne sont pas dans votre tête pour retranscrire parfaitement ce qui s’y trame.

Ainsi, n’hésitez pas à échanger avec eux le plus possible, du moins en amont. Expliquez votre besoin et votre état d’esprit. Présentez votre ligne éditoriale et les sources d’informations que vous connaissez, afin de faciliter leurs recherches. Donnez clairement des échéances et des budgets (au mot, forfait, etc.) et commentez les résultats de manière constructive.

Enfin, puisqu’ils dédient leur plume à votre cause, maintenez une relation de confiance en exprimant vos ressentis satisfaits ou négatifs. Les paiements doivent bien sûr être effectués dans les délais convenus et peuvent faire l’objet de primes en cas de succès particulier.

Envisager des formats multimédias

On touche au but. Le site est prêt à recevoir les contenus, vous savez sur quoi écrire, qui va l’écrire et comment il doit l’écrire, et maintenant ? Eh bien la question que vous pouvez envisager d’office est : quels formats adopter, et avec quels types de média ? En effet, plutôt que de partir basiquement sur une série d’articles qui se ressemblent, vous avez intérêt à tout de suite enrichir vos contenus, et à les diversifier autant que possible.

De cette façon, vous toucherez un public plus large, et vous retiendrez l’attention plus longtemps. Voici donc les outils aujourd’hui massivement utilisés par les bloggers, dont vous pourrez aisément vous inspirer :

  • les articles, c’est la base. À vous de les rendre plus ou moins experts en adoptant ou non des codes académiques ;
  • les comparatifs, qui permettent de mettre côte à côte plusieurs produits et services, ce qui aide à la décision d’achat. Les internautes en navigation transactionnelle sont généralement friands de ce format, lequel implique des visuels et des liens d’affiliation ;
  • tests, guides et tutoriels pour se concentrer sur un objet ou un savoir faire (média plutôt rédactionnel ou vidéo)
  • les études de cas, qui conviennent aux agences de prestataires, afin d’exposer une méthode de travail et d’en démontrer l’efficacité ;
  • les interviews : un format dynamique et enrichissant, ou profondément ennuyeux et frustrant si l’on s’y prend mal. Il admet les médias rédactionnels et audiovisuels et peut vous aider à agrandir votre réseau ;
  • les vlogs, très intéressants pour donner un nouvel éclairage à votre personnage, tout en profitant des atouts du storytelling ;
  • les podcasts, qui peuvent reprendre vos articles en format audio ;
  • les infographies et les schémas, des visuels explicatifs extrêmement prisés mais pas forcément faciles à faire sans compétences en graphisme web ;
  • les webinaires pour interagir en direct avec votre audience et rediffuser l’ensemble ensuite ;
  • les contenus interactifs : quizz, sondages ou calculateurs, etc.

Nota bene : la plupart de ces formats conviennent particulièrement au milieu professionnel

Quid de l’intelligence artificielle ?

Bien sûr, les IA génératives peuvent s’avérer efficaces pour gagner du temps. Leur principal défaut, néanmoins, est d’être rarement originales, en plus de commettre un paquet d’erreurs et d’hallucinations, aussi bien textuellement que visuellement. Néanmoins, il est actuellement possible de :

  • travailler des images de une ou de contenus à partir d’une création d’IA et peaufinée sur logiciel (ex : canva) ;
  • produire des plans d’articles ou de vidéos, à remanier en fonction de votre besoin ;
  • créer un chatbot pour s’entretenir directement avec vos visiteurs (pourquoi pas ?) ;
  • créer un GPT à partir de l’ensemble des infos que vous avez accumulées sur votre blog, et vous en servir pour créer des posts à destination des réseaux sociaux, avec l’aval du rédacteur en chef !

Étape 6 : promotion et diffusion des billets de blog

Nous voilà déjà à la partie off-site, qu’il va falloir gérer en même temps que vos premières publications. Ça tombe bien : promouvoir un site, c’est notre spécialité !

Le SEO ou référencement naturel : le socle

Il est indispensable pour tout propriétaire de blog d’avoir des notions de SEO en 2025. La plupart des optimisations sont assez faciles et rapides à mettre en place. Les agences comme Uplix viennent dans un second temps vous apporter une aide sur-mesure, et même haute-couture.

Comment maximiser vos chances de bien vous positionner dans les SERPs ? Bonne nouvelle : vous avez déjà bien commencé, surtout si vous avez suivi nos instructions à la lettre jusqu’ici, notamment en ce qui concerne les mots-clés, l’architecture du site, la structure HTLM des articles ou encore le thème mobile-friendly. Si en plus, vous avez installé des plugins sur WordPress (ex : All in One SEO) ou autre, vous n’êtes déjà plus dans la catégorie des débutants.

N’oubliez pas de mettre à jour vos contenus et établissez rapidement un contact avec vos pairs, dans l’espoir de récolter rapidement des backlinks.

Nota Bene : si l’on sait comment s’y prendre, le SEO se combine plutôt bien avec le SEA (liens payants dans les SERPs via Google Ads ou Bing Ads).

Les médias sociaux pour créer du remous

Vous vous en doutiez sûrement, les réseaux comme Twitter, LinkedIn, Instagram ou encore Pinterest peuvent vous aider à promouvoir vos articles, photos et vidéos auprès d’une communauté qui vous suit ou qui consulte des contenus proches des vôtres.

La question qui va se poser en premier lieu est donc : quels réseaux fréquente votre audience ? Sur lesquels focaliser votre attention ?

Exemple post LinkedIn pour promouvoir un blog

N’hésitez pas à ajouter des contenus subsidiaires spécifiques à ces plateformes pour augmenter votre présence digitale, à commenter les publications de vos pairs, à susciter l’engagement en interrogeant les abonnés, enfin à intégrer des liens vers vos contenus, lesquels pourront plus facilement être relayés par des utilisateurs ambassadeurs !

Nota Bene : si votre capital le permet, une campagne SMA pourrait également vous servir.

Les emails : infiltrez-vous sans vous montrer intrusif !

Vous pouvez proposer à vos lecteurs une newsletter qui annonce les dernières publications de votre site web. Cette astuce vous rend plus familier auprès des internautes, à condition qu’ils consentent à recevoir ces e-mails.

Exemple d'inscription à la newsletter d'un blog

Nota Bene : la newsletter est une fenêtre ouverte à d’autres e-mails automatisés, comme les offres promotionnelles. De même les e-mails de confirmation (en cas d’inscription, d’achat ou n’importe quelle autre conversion) pourront comporter un lien vers un de vos meilleurs articles.

Les collaborations avec vos pairs influenceurs

La collaboration est un véritable tremplin pour la visibilité ! Votre nom apparaît sur d’autres plateformes, et se trouve associé à des professionnels de confiance par le biais de :

  • citations mutuelles, avec ou sans échanges de liens (attention à ne pas en abuser) ;
  • articles sponsorisés et guest blogging, pour que vos billets apparaissent sur d’autres blogs de votre niche ;
  • interventions croisées : des experts et des professionnels qui s’interviewent pour évoquer leurs parcours et idées respectives ;
  • projets communs : concours, événements, webinaires, etc.

Étape 7 : analyse des performances du site

En parallèle de votre activité, vous aurez besoin de jeter un oeil de temps en temps sur le poids de votre site web dans votre domaine. Afin de notamment comprendre ce qui fonctionne, mais également ce qui a besoin d’être amélioré. Surveiller un site signifie s’intéresser à ses KPIs (key performance indicators), tels que :

  • le nombre de visiteurs uniques (une seule session) ;
  • le nombre de visiteurs réguliers (plusieurs sessions) ;
  • le taux d’engagement (commentaires, likes, partages) ;
  • la durée des sessions et de visite de chaque page ;
  • le taux de rebond ;
  • le nombre de pages parcourues ;
  • les pages les plus visitées ;
  • le taux de conversion ;
  • le nombre de backlinks reçus ;
  • le classement moyen dans les SERPs.

Pour vous aider, il existe toute une panoplie d’outils à essayer, tels que Google Analytics, la Search Console, Ahrefs, etc.. Bien sûr, pour débuter, rien ne sert de prendre des solutions payantes. Faites-le uniquement lorsque vous commencerez à monétiser votre blog !

En résumé, lancer son blog en 2025, c’est…

Un investissement à la portée de toutes et tous, à condition d’y mettre de l’engagement, et de se poser dès le début quelques contraintes stratégiques pour ne pas partir dans la mauvaise direction et perdre du temps.

Tout comme le SEO, les résultats peuvent tarder à se faire sentir, mais un travail de qualité doublé de persévérance peut vous permettre, à terme, de mêler passion et profession !

Et vous, quel est votre projet digital ? Parlez-en à notre agence !

Vos questions, nos réponses

Comment créer un blog sur wordpress ?

WordPress est une très bonne plateforme pour créer un blog hautement personnalisé. Il vous suffit de :

  • trouver un hébergement web ;
  • choisir un NDD ;
  • installer WordPress depuis l’interface de votre hébergeur ;
  • choisir un thème et designer le site ;
  • ajouter des plugins en fonction de vos besoins ;
  • commencez à publier des contenus sur le CMS !

Combien d’articles pour lancer un blog ?

Pour que votre blog monte le plus rapidement possible, il s’agit d’abord d’alimenter toutes les catégories ou rubriques que vous avez prévues dans votre architecture générale. Ensuite, c’est plutôt la fréquence des publications et des mises à jour qui vont vous permettre d’attirer l’attention des moteurs de recherche.

Quelle fréquence de publication optimale pour votre blog ?

Le plus souvent possible, bien sûr, à partir du moment où :

  • les articles sont travaillés ;
  • les publications répondent à un besoin (et correspondent à un mot-clé) ;
  • les nouveautés et mises à jour sont régulières.

Ce qui compte, c’est que votre blog présente une activité soutenue, sans énormes périodes de creux !

FAQ
Comment créer un blog sur wordpress ?
WordPress est une très bonne plateforme pour créer un blog hautement personnalisé. Il vous suffit de :  trouver un hébergement web ;  choisir un NDD ;  installer WordPress depuis l’interface de votre hébergeur ;  choisir un thème et designer le site ;  ajouter des plugins en fonction de vos besoins ;  commencez à publier des contenus sur le CMS !
Combien d’articles pour lancer un blog ?
Pour que votre blog monte le plus rapidement possible, il s’agit d’abord d’alimenter toutes les catégories ou rubriques que vous avez prévues dans votre architecture générale. Ensuite, c’est plutôt la fréquence des publications et des mises à jour qui vont vous permettre d’attirer l’attention des moteurs de recherche. 
Quelle fréquence de publication optimale pour votre blog ?
Le plus souvent possible, bien sûr, à partir du moment où :  les articles sont travaillés ;  les publications répondent à un besoin (et correspondent à un mot-clé) ; les nouveautés et mises à jour sont régulières. Ce qui compte, c’est que votre blog présente une activité soutenue, sans énormes périodes de creux !