3.8/5

Lorsque que vous faites de l’Inbound Marketing, une part non-négligeable de votre investissement revient au content marketing. Et pour n’importe quelle stratégie de contenu, les productions rédactionnelles (articles de blog, newsletter, posts LinkedIn, livre blanc, wording d’interface etc.) présentent un double avantage : c’est relativement peu coûteux et c’est facile à diffuser.

Mais à quoi servent ces contenus ? Comment faire pour qu’ils soient consultés ? Sur quoi écrire, d’ailleurs ? On décortique les meilleures méthodes pour obtenir un contenu de qualité (tourné utilisateur) de nature à favoriser le référencement naturel (SEO friendly)

Le contenu rédactionnel, est-ce que ça fonctionne ? 

Comme pour tout, il y a des avantages et des inconvénients à ce type de contenu… Comme vous les savez surement, OpenAI propose désormais une AI qui rédige comme un assistant !

La rédaction web : la stratégie de contenu la plus simple à mettre en place

Bien écrites et suivies, les productions rédactionnelles peuvent rapporter un gros ROI (retour sur investissement). C’est une stratégie efficace pour générer du trafic naturel.

Une production rapide et peu chère

En premier lieu, le contenu rédactionnel n’est pas très coûteux à produire, que vous le fassiez vous-même ou employiez quelqu’un pour ça. Pour un article de 1 000 mots, par exemple, vous pouvez tabler sur 50 € par un rédacteur débutant, et à peu près le double si vous faites appel à une plume plus expérimentée.

Rédaction Web avec WordPress

En outre, le temps de réalisation est relativement court. Bien sûr, tout dépend de la complexité du sujet et du volume d’information à traiter, mais un rédacteur web doit être capable de produire environ 1 500 mots par jour. Cela étant, ce chiffre peut varier en fonction :

  • des recherches à fournir ;
  • des aléas du logiciel de traitement de texte et de mise en page ;
  • des productions annexes (illustrations, FAQ, etc.).

Une autre technique pour des rédactions rapides et gratuites a été rendu accessible en 2022 : ChatGPT d’Open AI, le générateur de texte révolutionnaire. Désormais, en suivant certaines règles de rédaction, un article peut être écrit par une AI.

Du contenu flexible et durable

C’est définitivement le gros point fort de la rédaction : on peut améliorer un texte à l’infini. Ainsi, on prend très peu de risques à poster un article. Contrairement à une vidéo, une erreur d’information ou de mise en page est aisément corrigeable sur du contenu écrit. 

Et si votre article commence à dater, mais avec du contenu toujours valable, quelques recherches suivies d’une simple mise à jour suffisent. Or, un contenu pérenne et qualitatif sur un sujet précis continue à avoir de l’influence, même des années après sa publication. 

Enfin, les textes sont très faciles à diffuser (réseaux sociaux, e-mailing, blog, flux rss), lisibles à tout moment sur tous les terminaux (desktop, tablette, smartphone ou même format papier !). Et s’ils sont vraiment très qualitatifs, on peut même les compiler pour les convertir en livre !

Un gage (ou biais) d’autorité

Même avec l’essor du format vidéo, le contenu rédactionnel détient encore une forme de prestige. En effet, certains sujets (généralement plus complexes) sont plus propices au discours textuel, surtout s’ils réclament du temps de réflexion de la part de l’internaute.

En outre, une belle plume délivrant des connaissances bien structurées et sans fautes d’orthographe ou de syntaxe donne cette étrange impression au lecteur d’apprendre vraiment quelque chose, alors que le format vidéo conserve une légère connotation de “divertissement”.

Enfin, grâce à des techniques telles que le cocon sémantique, la réalisation de divers contenus sur un même thème incite Google à vous considérer comme une référence en la matière, et donc à mieux vous positionner dans les SERP (Search Engine Result Page).

De plus, vous pouvez utiliser des astuces seo afin d’améliorer la qualité de votre référencement.

Mais la rédaction web a ses limites !

Le revers de la médaille, maintenant…

Une concurrence rude sur internet

Si tout le monde peut, du moins en principe, tenir un blog correct grâce à du contenu rédactionnel, cela signifie du même coup une grande concurrence

En conséquence, mieux vaut aborder des sujets de niche ou sous un angle ou un ton un peu différent de ce que vous pourriez trouver dans les SERP. Vous pouvez également choisir de proposer le contenu le plus approfondi.

Tout le monde n’aime pas lire

La seconde concurrence de la rédaction web réside tout simplement dans les autres médias, principalement les vidéos ou les webinaires. C’est pourquoi il faut être capable d’envisager les deux qui, de facto, se complètent. 

La rédaction web est plus difficile qu’il n’y paraît

Même si vous avez déjà une expertise et une bonne plume, écrire un bon article est loin d’être une sinécure. L’on voit partout ce type d’erreurs : 

  • paragraphes trop longs, mal aérés et mal titrés ; 
  • fautes de style (répétitions, pléonasmes, etc.) de syntaxe (mauvaise ponctuation, anacoluthes, etc.) et d’orthographe évidentes (évitables avec des logiciels comme Antidote) ; 

Antidote logiciel correction rédaction web

  • aucune illustration ou vidéo ; 
  • contenu trop court, mal structuré ou inintéressant, qui ne répond pas au besoin utilisateur ;
  • informations non-vérifiées ou non mises à jour.

Donc s’il est assez facile de créer du contenu rédactionnel de qualité, il est encore bien plus facile de le rater dans les grandes largeurs ! Et pour mieux comprendre en profondeur les enjeux d’un contenu écrit produit sur le web, n’hésitez pas à bifurquer sur notre article dédié au NLP !

Comment réaliser un article optimisé SEO ?

Bien sûr, il ne suffit jamais de vouloir faire du contenu pour parvenir à un résultat abouti, y compris en rédaction web. Voici donc comment reconnaître un bon article !

Analyser les besoins 

Avant de commencer quoi que ce soit, il s’agit de prendre la bonne direction. Voici donc les préparatifs nécessaires à l’élaboration d’un bon contenu…

Qui sont vos lecteurs-cibles ?

Bien sûr, les types de lecteurs sont multiples. On trouve :

  • des prospects
  • des collaborateurs
  • des confrères et consœurs
  • des étudiants ou postulants pour votre entreprise ;
  • etc.

L’angle abordé ne sera pas le même, ni le vocabulaire employé. Et si vous souhaitez gagner en précision pour un public de niche, n’hésitez pas à dresser deux ou trois personae pour l’intégralité de vos publications.

Que produit la concurrence pour savoir comment innover…

D’abord, vous aurez besoin de connaître votre mot-clé cible (voir un peu plus loin comment on fait !) Ensuite, il vous suffit de taper cette requête spécifique sur le moteur de recherche où votre site est indexé et d’étudier les 10 premiers résultats minimum (sauf concurrence faible).

Dès lors, il s’agit de vous aviser de la longueur des contenus, d’éventuelles informations qui vous auraient échappé et des angles adoptés. Votre objectif : faire plus synthétique, plus complet, plus joli… Tout simplement mieux !

Comprendre la notion de mot-clé

Bon, on imagine que vous êtes au courant : rédaction web = contenu SEO = stratégie de mots-clés. Mais la notion de mots-clés ne va pas de soi, et son usage est toujours un peu subtil…

Comment définir les mots-clés cibles ?

Pour cela, essayez d’imaginer ce que vous pourriez taper dans la barre de recherche à la place de votre persona. N’hésitez pas non plus à utiliser également des outils SEO afin de connaître le volume hebdomadaire de requêtes sur les mots-clés choisis, et fixez-vous sur le plus populaire. Pour vous aider, utilisez un outil tel que Ranxplorer.

Rédaction Web Ranxplorer

Nota Bene : un mot-clé de longue traîne convient bien à un article très spécifique. Exemple : au lieu de proposer “toilettes sèches”, vous pouvez partir sur “idées reçues sur les toilettes sèches” ou “comment installer des toilettes sèches d’intérieur ?”

De cette manière, vous pouvez élaborer de beaux cocons sémantiques afin de pousser l’article que vous voulez ranker !

Incorporer les bons mots-clés dans les balises HTLM et corps de texte

Bien sûr, le sujet de votre publication appelle à l’utilisation de tout un champ lexical, qu’il faut mobiliser au cours de vos explications. Dès lors, de deux choses l’une : 

  • le discours d’expert fait naturellement usage d’un certain nombre de mots-clés. Autrement dit, un traitement sérieux de votre sujet amène à un taux élevé de termes importants à inclure dans le texte ;
  • l’algorithme Google (ou Bing, etc.) repère le réseau sémantique, et favorise l’emploi exhaustif de tous les termes associés au sujet (exemple pour “rédaction web” : “référencement naturel”, “mot-clé”, “contenu”, “notoriété”, “moteur de recherche”, “wordpress”, etc.).

Vous l’aviez probablement remarqué, sans pour autant y faire attention : l’aisance avec laquelle Google s’est mis à comprendre, voire anticiper l’objet de vos requêtes quotidiennes. En effet, depuis 2013 Google a mis au point un nouvel algorithme : Google colibri (ou Hummingbird en anglais).

Ainsi, pour bien faire les choses, n’hésitez pas à utiliser un outil comme SEOQuantum ou SurferSEO pour vérifier si vous employez assez souvent les mots-clés les plus importants. 

SurferSEO Rédaction Web

Nota Bene : les termes à placer absolument doivent apparaître dans les titres ou balises HTML (H1, H2 et H3).

Rédiger correctement les snippets

Les snippets sont les fichiers texte qui font apparaître votre page web dans les SERP. Vous devez donc remplir : 

  • un méta-titre ;
  • une adresse URL ;
  • une méta-description.

Toutefois, le nombre de caractères est limité. Utilisez donc un outil tel que référencement.com pour connaître la longueur optimale. D’autre part, placez également les termes les plus proches sémantiquement (synonymes, hyponymes, etc.) de votre mot-clé principal.

Privilégiez la qualité pour un référencement naturel durable

Qu’est-ce qu’un contenu rédactionnel de qualité ? Trois éléments essentiels : 

Répondre efficacement au besoin utilisateur

Vous avez déjà identifié l’internaute-cible (peut-être avec un persona) et le mot-clé principal. Maintenant, il s’agit de s’interroger sur ce que va rechercher l’utilisateur, afin d’y répondre avec pertinence. Cherche-t-il une information ? Un lieu ? Un bien ou un service ? etc.

Dans tous les cas, il faudra adapter votre contenu en rendant l’élément de satisfaction accessible rapidement (bouton de call-to-action, définition d’un mot, lien de redirection, etc.). En d’autres termes, placez les points essentiels de votre publication en haut de la page, dans la partie “pré-scroll

N’hésitez pas non plus à faire des FAQ, qui permettent à des utilisateurs avec des différents de venir glaner de l’information sur votre site web.

Du contenu riche et structuré pour séduire Google

Pour écrire un article de qualité, il faut avoir tout simplement assez de matière. Voici donc comment rendre votre article attractif aux yeux des moteurs de recherche (au-delà du point précédent, principalement tourné vers l’utilisateur) : 

  • produire entre 600 et 3 000 mots environ (voire davantage pour les gros dossiers) ;

Compteur de mots rédaction Web

  • intégrer divers médias (illustrations, vidéos YouTube, etc.). Nota bene : n’oubliez pas de nommer les illustrations et de leur attribuer un “texte alternatif” qui décrit l’image. Cette description s’affiche dès que le chargement de l’image est trop lent ;
  • placer des liens internes (vers d’autres pages de votre site) et externes (sources, extension vers une autre zone de compétences, etc.).
  • structurer au maximum (paragraphes courts avec des titres, sans erreur de hiérarchie entre les balises HTML H1, H2, H3, H4, etc.)
  • écrire impeccablement et lisiblement (listes, phrases courtes, connecteurs logiques, vocabulaire varié, peu de tournures passives, etc.).

Bien entendu, ces méthodes ne doivent pas servir à plaire qu’aux algorithmes. En effet, un trop haut taux de rebond de la part des internautes pourrait gâter le fruit de vos efforts. En outre, un seul mauvais contenu et vous perdez la confiance de vos lecteurs. Or, perdre en notoriété, c’est risquer, à termes, de perdre des places dans les SERP.

Ce qu’il faut retenir de la rédaction web pour le SEO

On relèvera trois éléments essentiels : le travail de contenu textuel, s’il est bien mené, peut, à long terme, augmenter votre trafic naturel qualifié et accroître votre notoriété

Cependant, il est très facile de mal procéder, tant quant à la rédaction pure et dure que concernant les erreurs spécifiques au SEO. En conséquence, faites riche, propre, structuré et UX friendly

Enfin adoptez une bonne stratégie de mots-clés, en vous appuyant sur les bons outils. De cette manière, il vous sera loisible de donner à votre site une architecture efficiente, qui poussera les pages web importantes, notamment grâce aux cocons sémantiques

Vos questions, nos réponses !

Un cocon sémantique, c’est quoi ?

Les cocons sémantiques aident à bâtir l’architecture d’un site web. Ils consistent en un groupe d’articles tournant autour d’un même sujet, traité sous différents angles. Leurs mots-clés principaux sont très proches les uns des autres et les contenus sont reliés par un maillage interne (liens de redirections entre pages mères, filles et sœurs).

Cette méthode permet de mettre en valeur certaines pages lorsque les indexers viennent crawler votre site web.

Rédaction SEO vs UX Writing : quelles différences ?

Comme leurs noms respectifs l’indiquent, la rédaction SEO et l’UX Writing ont pour objectif le référencement naturel d’un côté, et l’expérience utilisateur de l’autre. Ainsi, le premier adoptera des techniques pour être pertinent aux yeux des algorithmes, en évitant les pénalités dues à des méthodes Black Hat.

De son côté, l’UX Writing sert à optimiser un contenu textuel afin de faciliter l’accès à une information ou l’utilisation d’une interface. Heureusement, les deux approches tendent à se compléter, voire à se confondre, ce qui permet d’adopter une stratégie SXO.

Quelles compétences pour la rédaction web ?

Bien entendu, en premier lieu, il faut de la matière, issue de votre expertise ou de vos recherches. Et si ce n’est pas vous qui rédigez, il vous suffit de transmettre l’essentiel de vos idées à votre rédacteur à travers un entretien, par exemple.

Évidemment, celui qui tient la plume devra faire montre de qualités rédactionnelles au-dessus de la moyenne (passer au moins le certificat Voltaire), et être capable de suivre une ligne éditoriale. Enfin, le travail devra être chapeauté par un expert SEO, lequel peut être le rédacteur lui-même (du moins en ce qui concerne la partie sémantique du référencement naturel).

FAQ
Un cocon sémantique, c’est quoi ?
Les cocons sémantiques aident à bâtir l’architecture d’un site web. Ils consistent en un groupe d’articles tournant autour d’un même sujet, traité sous différents angles. Leurs mots-clés principaux sont très proches les uns des autres et les contenus sont reliés par un maillage interne (liens de redirections entre pages mères, filles et sœurs). Cette méthode permet de mettre en valeur certaines pages lorsque les indexers viennent crawler votre site web.
Rédaction SEO vs UX Writing : quelles différences ?
Comme leurs noms respectifs l’indiquent, la rédaction SEO et l’UX Writing ont pour objectif le référencement naturel d’un côté, et l’expérience utilisateur de l’autre. Ainsi, le premier adoptera des techniques pour être pertinent aux yeux des algorithmes, en évitant les pénalités dues à des méthodes Black Hat. De son côté, l’UX Writing sert à optimiser un contenu textuel afin de faciliter l’accès à une information ou l’utilisation d’une interface. Heureusement, les deux approches tendent à se compléter, voire à se confondre, ce qui permet d’adopter une stratégie SXO.
Quelles compétences pour la rédaction web ?
Bien entendu, en premier lieu, il faut de la matière, issue de votre expertise ou de vos recherches. Et si ce n’est pas vous qui rédigez, il vous suffit de transmettre l’essentiel de vos idées à votre rédacteur à travers un entretien, par exemple. Évidemment, celui qui tient la plume devra faire montre de qualités rédactionnelles au-dessus de la moyenne (passer au moins le certificat Voltaire), et être capable de suivre une ligne éditoriale. Enfin, le travail devra être chapeauté par un expert SEO, lequel peut être le rédacteur lui-même (du moins en ce qui concerne la partie sémantique du référencement naturel).