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Bing, récemment rebaptisé Microsoft Bing, est peut-être le moteur de recherche qui ressemble le plus à Google.

Pourtant, les parts de marché sont tellement déséquilibrées qu’on peut légitimement se demander comment Microsoft parvient à rester visible auprès des internautes.

Lancé en 2009, “Bing” ressemble à “Bingo”, signifiant que l’on touche au but, tandis que “Google” se rapporte au nombre constitué d’un 1 et de cent zéros derrière – symbolisant notamment l’immensité de son indexation.

Quoi qu’il en soit, des millions d’internautes bénéficient de ces deux moteurs de recherche. En conséquence, les annonceurs se demandent régulièrement à quel point il est intéressant de se positionner sur Microsoft Bing.

En effet, cet outil de recherche détient quelques atouts qui pourraient, sans toutefois renverser l’autorité de Google du jour au lendemain, peu à peu gratter des parts de marché sur le long terme.

Quelques chiffres Google et de Microsoft Bing

Selon Webrank Info, en avril 2023, Google rassemblait pas moins de 92,6% des parts de marché, contre seulement 2,74% pour Bing. En France, l’écart se réduit à peine en avril 2022, avec un 91,45 % contre 4,15 %. En rajoutant les 1,90 % de Yahoo et les 0,75 % d’Ecosia (qui utilisent le moteur de Bing), on tombe sur un petit 6,80 % de parts de marché en France, soit environ 2 personnes sur 30 servies par Bing sur leurs recherches organiques. Malgré un écart faramineux entre les deux rivaux, Microsoft Bing sert plusieurs millions d’utilisateurs susceptibles de constituer le trafic de votre site web.

Concernant leurs index respectifs, Google annonce détenir plusieurs centaines de milliards de pages, ce qui représente un milliard de gigas de données. Quant à Microsoft Bing, il pèse environ 14 milliards de pages Web, ce qui reste considérable, bien que très inférieur à Google.

Des données qui représentent peu de choses si l’on ignore la proportion de pages pertinentes fournies à chaque mot-clé. Il semblerait toutefois que les algorithmes Google soient réputés plus performants que ceux de Bing.

Bing vs google : quelle différences SEO ?

Dans un objectif constant d’amélioration du référencement naturel d’un site web, il est normal de se demander : Quelles sont les différentes approches SEO pour Bing vs Google ? La réponse à cette question est essentielle pour une stratégie SEO efficace.

Dans un premier temps, l’actualisation des algorithmes diffèrent en fonction du moteur de recherche. En effet, Bing actualise moins régulièrement son algorithme que Google. Cela favorise les sites établis depuis un certain temps avec des noms de domaines traditionnels (.com; .fr).

Les deux moteurs de recherche ont des manières différentes de crawler un site web. En effet, Bing va se concentrer sur les premiers 100 ko de contenu d’une page tandis que Google ira plus en profondeur. Cela implique l’importance pour Bing de placer ces mots clés en haut de page.

L’analyse du contenu multimédia est également différent entre Bing vs google. Google va se préoccuper principalement du contenu textuel à l’inverse de Bing qui valorise principalement les contenus médias (Images, Vidéos, Audios).

Bing vs google : Concurrence sur le SEO local

Qu’est-ce que le SEO Local ?

Le SEO local existe depuis 2006. C’est une technique SEO permettant à faire connaître son entreprise sur internet via les moteurs de recherche. La singularité du SEO local est qu’il travaille plus particulièrement le référencement d’une entreprise dans la zone géographique où elle se trouve grâce au système de recherche géolocalisée.

Quel est l’intérêt du SEO Local ?

Optimiser les recherches locales est un élément essentiel pour une entreprise. L’utilisation croissante des smartphones et tablettes pour trouver une entreprise à proximité renforce cette importance.

Voici quelques chiffres :

  • Les moteurs de recherche et les annuaires sont privilégier par 64% des clients souhaitant découvrir des entreprises locales
  • 50% des utilisateurs mobile effectuent des recherches sur les commerces locaux et de proximité

  • 78% de ces recherches aboutissent à un achat en boutique.

Positionner son entreprise localement permet de répondre avantageusement aux besoins des clients au moment où ils en ont le plus besoin. C’est en ça que le SEO local montre son importance. Il offre une opportunité unique de connecter son entreprise avec sa clientèle de proximité.

Comment les entreprises sont mises en avant sur Google et Bing ?

Grâce à un test nous avons pu nous apercevoir que les petites et grandes entreprises bénéficient du SEO local de la même façon sans avantages particulier lié à la taille de l’entreprise.

En comparant Bing vs google nous voyons qu’en recherchant simplement le mot-clé « fleuriste » les deux moteurs de recherche nous pouvons voir des résultats différents mais diversifié en terme de « grandeur » d’entreprise.

Bing maps
Bing maps
Google maps
Google maps

On peut alors se demander vers qui se tourner pour trouver le meilleur fleuriste. En réalité, les deux moteurs de recherche présentent des similitudes avec le même objectif : Répondre le plus précisément possible aux besoins de l’utilisateur.

Interface utilisateur : deux univers pour la même simplicité

On connait tous la page d’accueil de Google, qui intègre, depuis déjà quelque temps, des visuels contribuant à élargir notre culture générale (ci-dessus le neurologue allemand Ludwig Guttmann).

On connaît également la fonctionnalité “J’ai de la chance”, qui, au lieu de faire apparaître une SERP pour un mot-clé, vous redirige directement sur un site susceptible de vous intéresser. Notez, en haut à droite, l’accès à Gmail, à la recherche d’images et à la connexion à votre compte.

Contrastant avec le fond blanc de Google, Microsoft Bing propose des paysages mirifiques légendés et un carrousel d’actualités en bas. Par ailleurs, vous avez les boutons “Vidéo” et “Shopping”, en plus des boutons “Images” et “Connexion”.

Enfin vous avez les Bing rewards, des récompenses sous forme de points échangeables contre des cartes-cadeaux.

 

Google embarque quelques fonctionnalités supplémentaires par rapport à Microsoft Bing

FonctionnalitésMicrosoft BingGoogle
Text SearchOuiOui
Video SearchOuiOui
Image SearchOuiOui
MapsOuiOui
NewsOuiOui
ShoppingOuiOui
BooksNonOui
FlightsNonOui
FinanceNonOui
ScholarNonOui

Certes, ce n’est pas forcément les plus utilisées par le grand public, mais les Google Flights et Finance présentent un intérêt graphique qu’il convient de souligner.

En outre, vous avez Google Scholar et Google Books, relativement anecdotiques, mais que Bing ne propose pas de son côté.

Malgré la petite supériorité de Google sur les options de recherche, l’on peut admettre que sur l’essentiel, l’utilisateur a de quoi soumettre des requêtes de natures différentes sur les deux moteurs de recherche.

Une expérience de recherche très satisfaisante des deux côtés, mais déséquilibrée

Pour demander des tâches simples, vous pouvez faire confiance aux deux outils de recherche sans distinction. Cependant, dans l’ensemble, les nombreux algorithmes de Google (Panda et Pingouin pour ne citer qu’eux) rendent les résultats toujours plus pertinents.

À l’heure actuelle, Microsoft Bing n’est pas apte à la même précision sur les recherches vraiment poussées. Quant à l’auto-complétion, Bing en propose huit contre dix pour Google. Les deux intègrent des recherches antérieures en haut de la liste d’auto-complétion.

L’auto-complétion est simplement un système qui suggère des mots à l’utilisateur à partir des premiers caractères saisis sur le clavier. Cette fonctionnalité permet de gagner en efficacité dans la recherche d’information et facilite l’expérience utilisateur. Ce processus fait parti du fonctionnement de ChatGPT notamment, qui propose une version bien plus avancée de ce système. 

 

 

Recherche d’images : Bing un peu meilleur

Microsoft Bing est réputé pour proposer des images de meilleure qualité que Google. Pour une fois, il passe devant son rival avec les filtres, puisqu’il en propose sept contre seulement cinq pour Google. En effet, hormis la taille, la couleur, le type d’image, la datation et les fichiers libres de droits, Bing propose l’orientation (paysage ou portrait) et la possibilité de n’afficher que les visages ou les bustes.

D’autre part, Microsoft Bing fournit davantage d’informations sur le résultat de ses images lorsque vous passez la souris dessus. Enfin, l’on remarque que seul Google propose des Ads dans sa recherche d’image, ce qui est peut-être un défaut sur le plan UX, mais préférable pour les annonceurs.

 

La recherche vidéo : Bing encore devant

Concernant la vidéo, c’est le même constat : Bing est allé un peu plus loin dans l’expérience utilisateur. Effectivement, on arrive sans scroller à 10 vignettes dont le contenu est très détaillé, disposées en deux lignes s’affichant sous la barre des suggestions. Un résultat visuellement bien meilleur que la concurrence.

En outre, comme sur YouTube, vous avez droit à un aperçu en passant votre souris. Vous pouvez même lire les vidéos sans quitter le moteur de recherche, en cliquant simplement dessus.

De son côté, Google ne propose que trois résultats sans le scroll, sur une colonne similaire à une SERP normale. Pas d’aperçu ni de lecture depuis l’interface. En somme, Bing est nettement supérieur à Google sur ce point.

Deux modes de cartographie relativement égaux

Lorsque vous recherchez un lieu correspondant à une société, les deux fonctions Maps et Cartes intègrent un panneau d’informations comprenant l’adresse, le numéro de téléphone, les horaires, le site web et même quelques photographies de l’endroit. Google, en plus, a placé les avis, l’estimation des prix et les activités/services proposés.

D’autre part, les deux moteurs ont placé un bouton de partage et d’itinéraire. Enfin, vous avez la carte en tant que telle, avec la possibilité de zoomer et de naviguer.

On remarque tout de même assez nettement que Google est plus riche et plus lisible en termes d’icônes de lieux à proximité de votre point de recherche. En outre, la durée estimée varie légèrement lorsque vous lancez l’itinéraire, puisque Google a tendance à le surévaluer de 5% environ.

Enfin, Google est plus complet concernant les informations de l’itinéraire, donc légèrement plus fiable. Par exemple, il est capable d’afficher à l’avance les aires de repos, les hôtels, les banques, les pharmacies et les restaurants.

Ainsi, Google reprend l’avantage sur ce type de recherche. Quoi qu’il en soit, mieux vaut revendiquer votre localisation sur les deux moteurs en mettant à jour toutes les informations commerciales que vous pouvez mettre à disposition des utilisateurs.

Recherche vocale : des résultats sensiblement équivalents

Selon Social Media Today, environ un internaute sur deux utiliserait régulièrement la recherche vocale pour trouver un produit. À ce titre, Google a lancé son propre assistant vocal et ses appareils Home. De son côté, Bing sert à Amazon Alexa, à Siri (Apple) et à Cortana (Microsoft), avec environ 70% des parts de marché. Comme il s’agit généralement de requêtes simples, on est sur des résultats sensiblement équivalents.

Quoi qu’il en soit, et peu importe de quel moteur on parle, la recherche vocale doit inciter les spécialistes du référencement à inclure les mots-clés de longue traîne dans les requêtes sur lesquelles ils tentent de se positionner.

Publicité payante : Bing vs Google

C’est là que les véritables subtilités commencent. En effet, comme on l’a vu, le déséquilibre du nombre d’utilisateurs penche largement en faveur de Google. Cependant, une analyse un peu plus fine permet d’adopter une stratégie marketing multi plateformes bien proportionnées. Certes, si vous visez une audience importante pour augmenter la notoriété de votre marque, Google est sans conteste la priorité absolue.

Néanmoins, la concurrence y est également beaucoup plus forte, et souvent difficile à gérer pour les PME avec un budget plus faible. Certes, les options de ciblage aident les petits commerces à se démarquer dans leur domaine, mais il y a une astuce ! En effet, Microsoft Bing représente une frange de la population assez spécifique et reconnaissable.

Plusieurs types de démographie pour des audiences spécifiques

Si l’on se lance dans un comparatif d’âges, l’on s’aperçoit bien vite que les utilisateur·ice·s de Google sont en moyenne plus jeunes que ceux de Bing. En effet, les dernières générations ont davantage le réflexe de changer leur moteur de recherche par défaut que leurs aîné·e·s. À la place, ils ou elles choisissent généralement le plus populaire, tandis qu’un certain nombre de baby-boomers, à savoir les 60 ans et plus, se contentent du moteur par défaut de leur terminal.

Ainsi, lorsqu’ils ou elles utilisent leur PC (ou autre appareil Microsoft), les seniors restent sur Bing, installé par défaut. Or, ces mêmes seniors ont généralement une culture et un pouvoir d’achat plus élevés que la moyenne.

En conséquence, il devient extrêmement intéressant de produire des campagnes payantes à leur attention.

De la même manière, les utilisateur·ice·s d’Ecosia constituent une population plutôt engagée dans la cause écologique. Ce seul paramètre suffit à constituer des personae très pertinents, notamment en ce qui concerne les centres d’intérêt. Si vous vendez des toilettes sèches, par exemple, il devient donc d’un coup tout à fait logique de vous positionner sur Ecosia.

Ainsi, avec un CPC beaucoup plus abordable (voir ci-dessous) et un chiffre d’affaires possiblement plus conséquent grâce au pouvoir d’achat ou à des centres d’intérêts bien ciblés, les Microsoft Ads peuvent s’avérer hyper rentables !

Différentes options de ciblages

Si Google Ads dispose d’une grande variété d’options de ciblage, entre le Search, le Display, Google Shopping et même YouTube, Microsoft Advertising n’est pas en reste. Considérées comme moins avancées que Google, les Microsoft Ads offrent néanmoins de bonnes solutions avec Twitter et notamment LinkedIn.

En effet, il est devenu très facile d’exploiter les données des profils LinkedIn pour segmenter vos campagnes avec une bonne granularité. Pour viser une audience travaillant dans un secteur spécifique, par exemple, c’est la solution rêvée.

Un CPC plus intéressant sur Microsoft Ads

En 2023, le CPC (coût par clic) pour chaque mot-clé s’élèverait en moyenne à 2,69 $ pour une annonce Google Ads, contre 1,54 $ pour les Microsoft Ads. Bien entendu, tout dépend de la concurrence et du secteur d’activités. D’autre part, Bing enregistrerait un taux de clics supérieur à Google (environ +45%). Pour certaines entreprises, cette donnée tend à compenser le nombre réduit d’internautes par rapport au moteur de recherche numéro 1 mondial.

SEO : comment se comportent Bing et Google

On l’a vu, le nombre de pages indexées par l’un et l’autre des deux moteurs de recherche se chiffre en milliards, voire en dizaines de milliards. À ce titre, Bing a adopté une approche visant à minimiser l’empreinte de son bot sur les sites visités, en favorisant les contenus récents.

 

Bing VS Google

 

De son côté, Google indique que les URLs ne sont pas tous visités avec la même fréquence. Certains sont “crawlés” quotidiennement quand d’autres ne sont revus que tous les six mois.

Indexation Mobile-First de Google

Il s’agit de la principale différence entre les deux moteurs : Google dispose d’un index mobile-first, contrairement à Microsoft Bing. Certes, le Bingbot est optimisé pour les pages responsives, mais ne valorise pas les sites designés d’abord pour mobile et adaptés dans un second temps aux ordinateurs.

Dans tous les cas, cela signifie que l’interface de votre site internet doit s’adapter à tous les types de terminaux (et non proposer des pages distinctes pour smartphone), bien que ce ne soit vraisemblablement pas un critère de classement pour Bing. Autrement dit, si vous vous alignez sur la politique mobile-first de Google, cela ne vous pénalisera pas aux yeux du Bingbot.

Optimisation pour la recherche Google et Microsoft Bing

Outre l’importance de la vitesse et de la convivialité des pages, on connaît le fameux principe de l’E.A.T (Expertise, Autorité et Confiance) de Google. Avec ses algorithmes et ses pénalités, le moteur de recherche maintient, en effet, un niveau de pertinence difficile à égaler.

D’autre part, Google tient compte de votre historique et de votre géolocalisation pour éviter les hors-sujet dans ses SERP. Possiblement le meilleur moyen pour rester premier sur le marché encore longtemps… Si Bing, de son côté, ne dispose pas d’un système de classement aussi pointu, il privilégie largement les contenus de haute qualité, visant à satisfaire au mieux le besoin d’information des internautes.

Toujours réfléchir à son Netlinking

On le sait depuis quelques années déjà, Google accorde beaucoup d’importance au netlinking, c’est-à-dire au réseau de liens gravitant autour d’une page (entrants et sortants). En effet, Google accorde davantage de légitimité à un site lorsqu’il renvoie vers des sources solides et, mieux encore, quand il reçoit des “backlinks” (liens pointant vers votre site) provenant d’autres pages d’autorité.

L’utilisateur a donc plus de chances d’évoluer dans une correspondance d’informations cohérentes. Ce n’est, certes, pas la priorité de Bing, lequel valorise tout de même les bons textes d’ancrage lorsque vous vous occupez de votre maillage.

En revanche, Microsoft Bing a conçu son algorithme de sorte qu’il repère les réseaux sociaux liés à votre site Internet. Ainsi, avoir un Twitter, un Facebook, un Instagram ou un LinkedIn affiché sur votre page est un vrai plus pour être bien classé. Parmi les facteurs de ranking liés aux réseaux sociaux, il y a le nombre de publications, d’abonné·e·s, de commentaires et de likes.

Nota Bene : les comptes les plus valorisés par Microsoft Bing seront ceux qui présentent un écart significatif entre leurs abonnés et leurs propres abonnements. On parle donc ici des comptes que l’on suit pour leur notoriété et la qualité de leurs publications, et non par simple retour d’abonnement, jugé à juste titre comme étant artificiel par le moteur de recherche de Microsoft.

Les redirections : 301 vaut souvent mieux que 302

Dans le milieu, il est de notoriété publique que Google est généralement plus favorable aux redirections 301 (permanentes) qu’aux redirections 302 (temporaires). Cela étant, sur Microsoft Bing, les deux solutions sont traitées de façon équivalente. Ainsi, dans le doute, préférez la 301, qui conviendra aux deux moteurs de recherche. D’ailleurs, selon Bing, cette dernière est préférable afin de transférer le plus de valeur possible vers la nouvelle URL. Cela étant, une partie de cette valeur aux yeux des moteurs devra être regagnée au fur et à mesure du trafic accumulée par la nouvelle URL.

Bing et les métadonnées

Si Microsoft Bing est moins porté sur le netlinking que Google, il prête une attention particulière aux métadonnées. Cela inclut notamment les titres, les méta descriptions et le nom de vos URL dans les snippets. Ces courts textes, visant à décrire votre contenu, doivent inclure les bons mots-clés afin de vous classer de manière avantageuse.

Sur ce point, Google, de plus en plus au point sur les NLP et tout ce qui touche au langage naturel, est moins dépendant des métadonnées pour comprendre de quoi votre page est constituée. Néanmoins, cela reste un facteur à toujours optimiser au mieux, ne serait-ce que par souci de clarté pour l’utilisateur.

Le contenu multimédia davantage mis en valeur par Bing

Images, vidéos, infographies, GIF… Tout ce qui dynamise vos publications aura tendance à plaire aux deux moteurs de recherche. Cela étant, il semblerait que Bing soit encore plus réceptif à ce genre d’enrichissement de contenu.

Interesting

Cela au même titre que les utilisateur·ice·s d’ailleurs, qui ont souvent besoin que l’on vienne capter leur attention… Qu’en dites-vous, lecteur·ice ?

Core Web Vitals : plus importants sur Google que sur Microsoft Bing

Nous vous avons déjà parlé dans notre article sur les Core Web Vitals, dans lequel nous évoquions leur impact sur votre stratégie SEO. Si vous aviez déjà un mode opératoire favorisant la qualité, notamment technique puisque tournant essentiellement autour du chargement de vos pages web, peu de choses auront changé pour votre ranking Google. Et encore moins pour votre positionnement sur Bing, du moins à l’heure actuelle.

Quelques subtilités quant à la partie SEO sémantique

Lorsque vous composez du contenu, survient toujours ce moment où vous pensez « mots-clés ». À cet égard, Google et Bing fonctionnent légèrement différemment. Si, avec l’avènement de Bert et Rankbrain, le premier met l’accent sur la diversité de lexique employé autour du sujet traité, le second se montre plus rigide et valorisera des expressions plus figées.

D’autre part, Microsoft Bing fait moins la part belle au contexte d’une phrase que son concurrent. En effet, le sens général d’un contenu textuel sera davantage valorisé par Google, ce qui accorde plus de latitude à la qualité d’une publication.

Google et YMYL

Les pages Your Money Your Life sont catégorisées par Google comme étant de la plus haute importance, puisqu’elles touchent à des sujets sensibles, tels que la santé, l’argent, la sécurité, etc. En conséquence, un contenu lié à ces thématiques est surveillé d’encore plus près par les Quality Raters, à savoir les agents humains qui vérifient la qualité des pages d’un site web.

Ainsi, plus vos publications abordent des questions d’ordre vital ou quasi-vital, vous avez intérêt à ce qu’elles soient impeccables… De son côté, Bing semble être encore un peu en retard sur ce genre de nivellement. On notera néanmoins une petite réaction, à savoir une préférence pour les sites issus d’extensions officielles (type « .gov » ou « .edu »). Comme ça, le moteur s’assure tout de même de suggérer du contenu sérieux, en se référant à des instances publiques

Rapports de référencement Microsoft Bing

Autre outil qui pourra vous intéresser si vous cherchez à vous positionner sur Bing, à savoir ses rapports de référencement. En effet, il s’agit de compte-rendus bihebdomadaires générés automatiquement, et qui pointent les axes d’amélioration pour optimiser votre site web et améliorer votre classement. Vous y aurez accès sur la plateforme Bing Webmaster Tools (l’équivalent de la Search Console) !

Update : l’IA de The New Bing en vue de détrôner Google ?

Depuis quelques mois, une nouvelle application s’est répandue comme une traînée de poudre sur la sphère des internautes, connue sous le nom de ChatGPT, développée par OpenAI. Ce modèle de prédiction de langage, dans lequel Microsoft a investi plus de 10 milliards de dollars, amuse beaucoup la toile et pose un certain nombre de questionnements, et plus spécifiquement celui-ci : peut-on se fier à l’algorithme comme à une sorte d’entité omnisciente, capable de répondre à toutes les interrogations juste en chattant ?

Intégration de ChatGPT au moteur de recherche Bing : une synergie qui met Google en danger !

Si ChatGPT seul est un sacré bullshitter qui se fonde sur une immense base de données pour servir à son interlocuteur digital ce qu’il a envie d’entendre, l’affaire devient plus sérieuse quand l’IA parvient à mettre à jour les informations qu’elle délivre dans ses réponses.

Interface Chatbot Bing

C’est justement le cas si vous vous faites un compte Microsoft et que vous ouvrez Bing avec le navigateur Edge. Là, vous pouvez poser vos questions directement à l’interface, qui entamera un dialogue avec vous afin de vous donner directement les informations que vous recherchez. C’est impressionnant, d’autant plus que les informations semblent de plus en plus fiables.

Deux façons d’utiliser l’assistant de recherche de Bing

La première consiste à ouvrir une fenêtre exclusivement dédiée à la conversation avec l’IA. Un peu comme quand on utilise Playground ou ChatGPT4, à part que Bing fait converger la prédiction de langage avec la puissance de son moteur de recherche. On peut alors, via un prompt de 2 000 caractères maximum, demander des informations très pratiques, comme : “trouver un restaurant végétarien près de telle adresse” ou “à quelle heure ferme ma salle de sport” ?

Bing chatbot dans les SERP

La seconde (ci-dessus) intègre directement les suggestions de l’algorithme dans les SERPs, au moyen d’un champ textuel disposé à droite des résultats de recherche. De cette manière, l’utilisateur a le choix entre se contenter des informations synthétisées par l’intelligence artificielle ou pousser un peu plus loin en consulter les sites web affichés sur les pages de résultats.

Nota Bene : à l’instar de ChatGPT, The New Bing fait attention aux problèmes éthiques auxquels peuvent amener certaines questions, et il n’hésite donc pas à s’auto-censurer si le sujet devient sensible.

Google Bard : la riposte (encore timide) du leader

De son côté, Google, qui a bien identifié la menace d’un renversement imminent, a développé sa propre IA, reposant sur LaMDA (Language Model for Dialogue Applications), connue sous le nom poétique de Google Bard. À terme, il devrait se voir embarqué dans Chrome de la même manière que son concurrent, avec la même boîte de dialogue s’ouvrant à côté des résultats proposés dans les SERPs pour les questions ouvertes NORA (ou No One Right Answer).

Aujourd’hui disponible dans plus de 180 pays, Google Bard est en évolution en proposant des axes d’améliorations comme par exemple l’ajout de plus de 20 langages de programmation utiles pour les developpeurs. 

Un combat encore très inégal à cause d’une bévue de Bard

Toutefois, une démo de Bard a tourné au vinaigre après que l’agent conversationnel s’est trompé sur la question suivante : “Quelles sont les nouvelles découvertes du télescope spatial James Webb dont je peux parler à mon enfant de 9 ans ?”.

Dans sa réponse s’est glissée une information inexacte, à savoir que les toutes premières images d’une planète hors du Système solaire ont été prises par le télescope en question (ce serait, en fait, le Very Large Telescope, selon la BBC). S’en est suivie une chute de Google en bourse, d’une hauteur de 100 milliards de dollars.

En conséquence, le géant de la Silicon Valley est obligé de prendre des pincettes pour rassurer sur l’efficacité de son chatbot, tandis que Microsoft met les bouchées doubles pour vanter les mérites du sien, déjà disponible gratuitement pour qui veut bien modifier ses habitudes de recherches internet.

Google est-il en train de perdre la partie ?

Difficile de dire si cette guerre des IA risque de tourner en défaveur de Google. En fait, nous n’avons aucun doute sur le fait que Bard a tout le potentiel pour égaler The New Bing. Pour nous, c’est surtout une question de temps : si les utilisateurs et utilisatrices commencent à s’habituer à l’interface de Bing pour la plupart de leurs recherches organiques, c’est un danger pour le leader actuel qui doit réagir au plus vite.

D’un autre côté, Google a déjà la mainmise sur beaucoup d’autres activités effectuées sur le net (avec les comptes Gmail et YouTube, par exemple). En outre, la confiance collective attribuée à Bing dépendra de ses performances sur le long terme. Or, puisque consulter la barre de recherche de Google est un quasi-réflexe pour beaucoup de monde, l’internaute lambda ne pensera pas forcément à essayer une version alternative, même enrichie par un chatbot. Ainsi, une soudaine inversion des pôles nous paraît assez peu probable. En revanche, un rééquilibrage progressif des parts du marché est hautement envisageable.

Le référencement naturel est-il en voie de disparition ?

Pas de sitôt ! La question se posait déjà un peu de savoir si les rich snippets nuisaient au trafic des sites web. En vérité, ils incitent davantage au clic, car ils sont preuves d’une grande confiance de Google. De son côté, le chatbot aura, bien sûr, un impact sur nos recherches, puisqu’il résume l’info à partir de plusieurs sources.

Toutefois, il sera toujours nécessaire de visiter un domaine pour obtenir certaines ressources (commandes en ligne, photos, vidéos, comparatifs, etc.). D’ailleurs, à l’heure actuelle, tout fait avancé par un chatbot doit être scrupuleusement vérifié sous peine de laisser passer des erreurs, parfois grossières.

Quoi qu’il en soit, The New Bing n’hésite pas à insérer dans ses réponses des liens de redirection pour que l’internaute puisse approfondir ses recherches en consultant directement les sites webs. Le référencement va donc connaître un tournant à coup sûr, mais certainement pas devenir inutile, bien au contraire !

Vos questions, nos réponses !

Comme Google, Bing conserve-t-il les données personnelles des internautes ?

Oui ! Comme son rival, Microsoft Bing garde les adresses IP, l’historique des recherches (pendant six mois) et utilise des cookies. Cependant, il existe des métamoteurs comme DuckDuckGo, Qwant ou Ecosia qui utilisent l’index de Bing en proposant aux internautes une politique de confidentialité maximale. En pratique, il est donc possible d’utiliser partiellement Bing sans que vos données soient collectées.

Peut-on récupérer les fonds d’écran de la page d’accueil de Bing ?

En effet ! Les superbes images du moteur de recherche peuvent intégrer votre fond d’écran dès lors que vous téléchargez l’application Bing Wallpaper, disponible également sur smartphone.

Combien d’utilisateurs de Bing en France ?

On estime l’utilisation de Bing en France à près de 340 millions de recherches mensuelles. Cette audience correspond à une population plus âgée que celle qui utilise Google, avec un meilleur pouvoir d’achat. Ainsi, en vous positionnant sur Microsoft Bing, vous attirez un trafic plus qualifié.

FAQ
Comme Google, Bing conserve-t-il les données personnelles des internautes ?
Oui ! Comme son rival, Microsoft Bing garde les adresses IP, l’historique des recherches (pendant six mois) et utilise des cookies. Cependant, il existe des métamoteurs comme DuckDuckGo, Qwant ou Ecosia qui utilisent l’index de Bing en proposant aux internautes une politique de confidentialité maximale. En pratique, il est donc possible d’utiliser partiellement Bing sans que vos données soient collectées.
Peut-on récupérer les fonds d’écran de la page d’accueil de Bing ?
En effet ! Les superbes images du moteur de recherche peuvent intégrer votre fond d’écran dès lors que vous téléchargez l’application Bing Wallpaper, disponible également sur smartphone.
Combien d’utilisateurs de Bing en France ?
On estime l’utilisation de Bing en France à près de 340 millions de recherches mensuelles. Cette audience correspond à une population plus âgée que celle qui utilise Google, avec un meilleur pouvoir d’achat. Ainsi, en vous positionnant sur Microsoft Bing, vous attirez un trafic plus qualifié.